D'après René Girard, les Evangiles et l'Apocalypse peuvent dévoiler l'origine cachée de toute institution. Contre le relativisme actuel qui empêcherait de saisir la violence de tout ordre symbolique, il propose un darwinisme revisité, une anthropologie corrélée à une théologie.
Un essai sur la violence comme fondation de la société humaine, mais mise à distance par différents processus de sacralisation. L'anthropologue analyse ainsi la Bible, considérée ici comme le point de départ d'un chemin vers une civilisation non violente. Il jette aussi les bases de la théorie mimétique qui postule que tout désir est l'imitation d'un désir.
Partant d'une analyse des plus grandes oeuvres de la littérature romanesque, le philosophe retrouve le phénomène du désir triangulaire (envie, jalousie, haine impuissante) dans la coquetterie, l'hypocrisie, la rivalité des sexes ou encore des partis politiques. Ce rapport à l'autre remet en question la liberté de choisir de chacun.
Aborde les persécutions et les victimes à travers des exemples provenant de l'histoire, de la mythologie et des Evangiles. Analyse les causes véritables de ces actes, les conséquences, les différents types de crimes, les motivations des persécuteurs, leur manière d'agir, la violence naturelle des foules, les représentations persécutrices, les caractéristiques du processus victimaire, etc.